Vous avez dit bolduc ?

Frustré, alors que j’adore quand une main experte me frise, me frisouille, me frisotte moi le bolduc (de Cornouaille évidemment*), l’indispensable, l’incontournable, l’acrobate, le contorsionniste, le brillantissime accessoire, je noue (comme dirait Paulette qui vient de s’en offrir un tout neuf).

Nonobstant, ma modestie dut-elle en souffrir, je participe avec brio à la finition du cadeau telle une signature serpentine enguirlandée.

Les krafts, crépons, gaufrés, veloutés, lamés, mordorés, cartons, papiers (n’est pas Vélin qui veut…), soies, (parler de soi ou d’autre chose du moment qu’on ne parle pas du prochain. Cf Jacques Baudouin) Jac : je mets de la T55….. Message subliminal !!!! Mille couleurs, motifs, nuances… L’imagination prolifère, se libère, se disperse, s’étale et se tamponne (voire même le coquillard). Mais qu’importe le flacon puisque je suis l’ivresse ! Il suffit de voir les yeux pétillants de ceux qui s’emparent de moi pour déballer la surprise. Des doigts fébriles me saisissent, me déroulent, jouent avec moi, hésitent avant de tirer l’ultime boucle qui comblera l’attente.

Comme je déteste être violement déchiré sans scrupule par des mains impatientes et capricieuses ! Quel gâchis après tant d’attention d’emballage.

L’essentiel du cadeau… C’est moi.

Un bolduc sinon rien.

*dans la série, nous trouvons également  de Guise mais chacun en dispose à..

19/12/2017

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